1. |
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J'ai vu la paix dans un corps de cancéreux
Papa en a été la preuve
J'ai vu que le bonheur n'avait pas une valeur onéreuse
Qu'il diffère de cette vanité sauvage qui nous abreuve
J'n'avais pas réussi à piger le sens de cette vie
J'en avais fait suer mes méninges, depuis elles ont cédé
Tal et son tube sur ce sujet, ne m'avaient point aidé
Faire de mon cerveau ma boussole m'a desservi
On m'a dit "Fume la vie, avant qu'elle ne le fasse"
Et j'en suis resté étonné
Car dans notre quête d'humanité la loi du Talion ne s'efface
Je vois la bêtise de notre raison raisonner
Perdu de base ma race, s'enfonce dans sa perte
L'apparence est belle, mais l'intérieur est mal sappé
Dur de zapper, ce qui est une pure réalité
Dans l'immoralité la culpabilité n'est point éradiquée
Ref
Ils nous parlent d'avancée, ils voient l'Homme plus haut
De là-haut plus rien n'est sensé, on nous voit à reculons
Babel
On pense pouvoir atteindre le ciel
Babel
A l'aide des logiciels x3
Que de passage sur cette terre
J'aimerais voir avec plus de netteté
Le monde est à nous, Tony était trop sonné
C'est dans nos tombes que nos os tiendront les murs et vont zonner
La même rengaine que les générations anciennes
Dieu a crée le monde et la mis en location
Notre caution, deviendra sûrement sienne
Vu notre nature telle est sa vocation
C'est fou mais nous juge, appelons le monde
De la même manière que le monde nomme Vegas
On pointe l'immonde mais nos démons ma race ne les montre
L'enfer c'est tout le monde au final vu l'ampleur des dégâts
Imagine Zidane, nier son erreur en 2006
Imagine le mafieux, nier son homicide
Tel est l'Homme, quand on évoque sa dégénérescence
Cela bafoue la recherche de sens dans notre essence
Ref
J'proteste
Contre les excès du progrès
Contre tout c'que cette pomme croquée
A pu occasionner
Le mal nous garde dans son pré
Et ce contre notre gré
Comme pour Jackson
Nos pas en arrière sont ovationnés
Tous ces problèmes nous dépassent
Notre espoir trépasse
Soigne ton cœur rien ne s'efface
Certes, mais ton fardeau s'déplace
Essaye de le faire même accompagner
Tu restes face à une montagne
Menotté le ciel reste le seul compagnon
Pouvant me libérer de mon bagne
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2. |
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Nous nous sommes aimés d'un amour charnel
Si charnel, que ma fidélité s'est basée sur ses courbes m'ayant charmé
Elle se méfiait de ma facilité à céder
Le gain de sa confiance comme visée, un Je t'aime moi non plus digne de Benzé et DD
Ses principes étaient matérialisés par le port d'un bracelet
Au point où si l'adultère venait toquer, on savait de quel côté ça serait
Une fille bien voulant l'mien, nos deux coeurs en un, nous étions devenus siamois
Je voyais comme Bartimée tous leurs "ti amo", la réjouissant sciemment
La chute arrive, je la croyais sainte, d'autres la voyaient nudiste
Comment kiffer cette descente involontaire de la même manière que le fait le parachutiste ?
Du 7ème ciel à l'enfer, à côté glacial est le sauna
J'la pensais Jane Doe quand le monde l'appelait Juana Donna
C'est alors que la peine se mélange à la haine, au dedans de moi je suffoque
J'vois mes démons me faire gober du faux, revenir plus nombreux et plus fort
Elle me savait pervers, mais pas psychopathe à la venue du blizzard
C'est alors que les claques destinées à son poste arrière, ont atterri sur son visage
Ref. x2
Qu'aucun homme ne prenne ma défense
Offensé j'ai commis une offense
J'refuse d'la justifier par la souffrance
Rien ne vaut le pardon comme réponse
Après m'avoir tant fait kiffer, on a fini dans les faits divers
Choqué par mes actions comme d'un blackout, dont l'intention de base était l'ivresse
J'ai vu sa détresse à travers la colère de Mme l'Agent
Solidarité féminine, j'ai vu son regard, m'identifier à Jean Valjean
Le monde refuse de pardonner, la folie à laquelle je me suis adonné
Qu'ai-je à leur reprocher ? Quand à la rancune je me suis abonné
J'ai rendu le mal par le mal, une des bases sur laquelle notre endurcissement est bâti
Certes négatif et négatif donne positif, mais la justice n'est pas les mathématiques
Elle m'a blessé, j'ai rendu et ré-encaissé, offensé j'ai offensé
Mais c'est comme viser au tir à l'arc, avec des flèches pointées dans mon sens
Vouloir la détruire m'a détruit, dans ma misère pour me reconstruire je pardonne
J'ai vu le ciel dans mes ténèbres serrer fort ma main et me dire "Nous partons"
Cœur spirituellement greffé, je vois le seum se changer en compassion
Quand le monde proclame et réclame l'effet inverse, je réfute et refuse sans façon
La rancune est une forme de lèpre intérieure, pour nos cœurs endurcis
Moi qui était attaché à elle, au point d'écrire nos deux prénoms en écriture cursive
Ref.
Outro :
Oh Notre Père qui est aux cieux ! Pardonne mes offenses
J'me devais de pardonner ses offenses, la rancune ayant usé nos forces
Délivre-nous du mal, mon coeur porte l'uniforme orange
Mes intentions sont bloquées dans l'ascenseur, à subir la violence de Solange
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3. |
La Thérapie x Prod. X-OR
04:36
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17 ans, proche du BAC, vacances de Pâques
Jeune ténébreux, se croyant éclairé, le coeur opaque
Cette soif de billets dont il souhaiterait être le détenteur
Ne peut être calmée par le deal, meilleur fumeur que vendeur
Faut du biff', en chien rien ne se refuse
Auprès de son cousin il trouve le refuge
Les mêmes horaires que les démons de minuits
L'argent comme maître fait confondre banal et inouïe
Livraison de nuit, du mal garder les yeux ouverts
Rien à faire tant que ça paye et qu'il enchaîne les jours ouvrés
Son cousin contaminé, perd toute concentration
Les tonneaux démarrent et n'laissent pas le temps à la contemplation
C'est là qu'il pige que la vie n'est pas à portée de main
Que la vanité cache la mort comme serpent cache son venin
Saint et sauf malgré le choc en un rien d'temps il voit l'enfer
Il pige le sens de la vie la tête maintenue à l'envers
8 mois plus tard, la vanité l'a stoppé dans sa quête
Alcool et weed et sa raison se fait de nouveau hacker
Sex Drogue et Hip-hop au taqué, avec Satan plus que maqué
Yeux rouges le bien s'est fait tacler, la lumière il ne peut saquer
Pour lui soirée réussie rime avec plus de filles possibles
Enfin majeur, ses parents s'absentent, donc la morale aussi
Le lit conjugal est témoins de scènes plus qu'érotiques
Pendant qu'son ex au teint des îles le pense fidèle et héroïque
Son avis diffère, provient d'un univers
Dans lequel le respect s'gagne à prix d'virginités crucifiées
Pendant cette fête se trouve cette fille ivre et généreuse au lit
Prise pour cible pour plusieurs numéros de solistes
Dont le sien, alors qu'il se vante de ce gros pêché
Sa joie s'efface en se rappelant qu'il ne s'est pas protégé
Vanité des vanités, cette vie a la valeur d'un stream
Menacé par la maladie, il voit qu'la vie n'tient qu'à un string
11 mois plus tard, résultats du dépistage négatifs
Toujours funambule sur cette vie et sous sédatifs
Destination ibérique, pour repousser ses limites
Addicte aux courbes féminines sa liberté est délimitée
Tantôt la révolte de l'esclave tantôt le syndrome de Stockholm
Même en luttant de toutes ses forces il échouera comme John Stockton
De plus en plus conscient donc de plus en plus de sanglots
Il trouve en Dieu ce que Broomhilda a trouvé en Django
Amour et compréhension et ce malgré sa condition
C'est le début des collisions entre addiction et conviction
Sa mère l'appelle, lui annonce son départ pour un deuil
C'qui lui rappelle que la mort n'est jamais trop loin de nos seuils
Le défunt avait son âge, les mêmes passions, n'a rien demandé
Il pige que la vie c'est d'abord un esprit en bonne santé
C'est préparer son départ et mettre à mort sa sentence
C'est l'âme repentante qu'il enterrera toutes ses dépendances
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4. |
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5. |
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Longtemps j'voyais les problèmes comme Dora voyait le renard
Ma pilosité naissante m'a montré qu'ce n'était qu'une histoire de regard
Longtemps l'on m'a fait croire qu'un vrai homme doit avoir été écroué
Nulle en grammaire la rue confond écroué et éprouvé
Longtemps j'ai joué au, cache -cache avec la paix
Une seule partie, m'a pris plusieurs années
Fatigué j'ouvrais mon clapet, pour dire d'elle qu'elle se la pète
Le blues d'un tolard condamné, mon espoir avait fané
Depuis peu j'ai compris que la vie, peut être plus qu'une question de survie
Que sur ce tsunami de soucis, il était possible de surfer
Depuis peu j'ai compris que sur, ce fâche l'on attache
Que si blanche était la bâche, l'Homme ne remarquerait que la tâche
Absence de foi en la paix, ne croyant que ce qui est palpable
Et l'on souffle en, oubliant que nos proches que l'on pleure n'en sont plus capables
Mais la lumière se cache derrière, ce que la gratitude confère
J'ai vu le ciel en appliquant c'qu'on fait, faire au public en concert
Ref
Malgré mon cœur et sa dureté, mes impuretés
En posant l'genou au sol j'ai vu le paradis sur Terre
Pas hérité, encore moins mérité
Je l'ai vu sur Terre
J'ai vu l'espoir, hommes et femmes aux coeurs d'anges
Partageant d'leur essence sans rien attendre en échange
En posant l'genou au sol j'ai vu le paradis sur Terre
J'pensais vaincre mes démons avec vitalité
Le combat continue là où je voyais la finalité
La paix dans mon coeur, mes ennemis intérieurs tentent de l'amortir
Comme en club, rude est l'entrée et facile est la sortie
Les riches lui font du pied ne serait-ce que pour obtenir son respect
La paix est cette enseigne qui refuse, carte, chèque ou espèce
Ce ne sont pas des avancées telles que la découverte de l'espace
Qui rendront enfin l'Homme apte à saisir tout c'qui le dépasse
J'ai compris qu'on n'est que d'passage, que la Terre est une escale
Que l'on ne sait où l'on va, embarqué comme dans un bateau d'esclave
Se rappeler cela ne serait pas se suffire de sa peine
Zapper cela serait mettre sa raison dans sa benne
J'ai contemplé les cieux pour un peu plus en savoir
J'ai compris que, ne comprendra pas qui pourra mais qui travaille sa foi
Depuis j'continue de combattre, avec l'euphorie un jeune Kinois
Poing sur le désespoir et son poids, noir n'est plus du tout si noir
Deux bouts d'bois croisés, le noir s'est froisser
Nos coeurs cessent de moisir, j'vois l'oppresseur se faire toiser
Ce n'sont que des prémices, le mal demeure présent
J'vois une haine envers les vices, l'hostilité qui se ressent est plaisante
Je vois de vrais et bons Samaritains, motivés par l'amour et non les flashs
Là où la charité apporte autant de cash, qu'un rappeur présent dans les clashs
J'vois des mains jointes, quand la France espère en ses pare-balles
Des sages refusant que la force se pointe, pour enseigner les barbares
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ZIQUI Paris, France
Artiste Hip-Hop de Combs-la-Ville (77) auteur de deux mixtapes : Ermite sortie le 30 mai 2014 et Les Épîtres Sur Bandes Son le 16 novembre 2016.
Contact : ziquisol@gmail.com
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